Programme des Conférences 2016

vendredi 9 octobre 2015
par  Raymond Ramousse
popularité : 5%


 mardi 29 novembre 2016, à 19 heures 30

BOTANIQUE ET JARDINS ALPINS

33 rue Bossuet, 69006 Lyon, 3e étage

Paul BERHET
Survol de la flore du Chili.



 samedi 10 décembre 2016, à 14 heures 30

Samedi 9 Janvier à 14 h 30 à l’Agora Tête d’Or, 93 rue Tête d’Or, 69006 Lyon (près de l’église du Saint Nom de Jésus, métro Masséna ou Brotteaux).

BOTANIQUE ET JARDINS ALPINS

Marc PHILIPPPE et Vincent HUGONNOT
Deux espèces de Seligeria (Seligeriaceae, Muscinées) nouvelles pour le département de l’Ain (France).

SELOSSE Marc-André.
Des plantes qui mangent des champignons, une adaptation à la vie en forêt.

L’association mycorhizienne unit les racines de la plupart des plantes à des champignons du sol en un organe symbiotique mixte, la mycorhize. A ce niveau, le champignon échange le plus souvent des ressources minérales du sol (N, P, K) contre des sucres issus de la photosynthèse. Cette association a donné naissance à des innovations physiologiques originales chez certaines plantes.
Selon une idée reçue, les plantes forestières gagnent la compétition pour la lumière par leur phénologie (en forêt caducifoliée) ou par leur habitus ligneux ou épiphyte. Or, l’analyse de plantes du sous-étage forestier révèle une stratégie adaptative originale. Certaines plantes non-chlorophylliennes, dites mycohétérotrophes, utilisent le réseau mycorhizien souterrain comme source de carbone. Ces plantes forestières, comme la Néottie de nos forêts ou des Gentianacées tropicales, reçoivent leur carbone de leurs champignons mycorhiziens (souvent basidiomycètes) qui, eux-mêmes, s’associent aux racines des arbres voisins. Bien que relativement discrètes dans les forêts, ces plantes sont apparues à diverses reprises dans l’évolution des plantes terrestres, dans les forêts tempérées et tropicales.
Plus récemment, des Orchidées (Céphalanthères, Epipactis) et des Ericacées (des Pyroles) des régions tempérées et boréales ont révélé que des plantes forestières vertes et capables de photosynthèse, évolutivement voisines des précédentes, pouvaient utiliser en partie ce mode de nutrition. D’une part, elles partagent leurs champignons mycorhiziens avec les arbres voisins (russules, truffes, etc) ; d’autre part leur teneur isotopique en carbone 13 est intermédiaire entre les plantes photosynthétiques et les plantes mycohétérotrophes. Cette teneur permet d’établir un taux d’hétérotrophie, qui s’avère variable avec l’éclairement reçu et le stade de développement. Ce mode de nutrition (photosynthèse + mycohétérotrophie = mixotrophie) renouvelle notre vision de l’adaptation à l’ombre chez les plantes.


  BIOLOGIE GÉNÉRALE, 33 rue Bossuet, 69006 Lyon, 3e étage

Lionel DELAUNAY.
Notions de phylogénie moléculaire : application à la taxonomie et la systématique des Eucaryotes


 mardi 26 janvier 2016 à 19 h 30 BOTANIQUE ET JARDINS ALPINS 33 rue Bossuet, 69006 Lyon, 3e étage

Joël CARIÉ et Didier ROULT
Compte rendu de la session botanique des Jardins alpins dans les Pyrénées-Orientales (juillet 2015).


 mardi 8 février 2016 à 18 heures 30 GROUPE DE ROANNE 18 rue de Cadore, rez-de-chaussée

Bernadette BERTHET-GRELIER
La Crète.


 jeudi 11 février à 19 heures 30 SCIENCES DE LA TERRE 33 rue Bossuet, 69006 Lyon, 3e étage

Pascal TERRIER
Le clash des continents.


 samedi 13 février à 14 heures 30 BOTANIQUE ET JARDINS ALPINS 33 rue Bossuet, 69006 Lyon, 3e étage

Gil SCAPPATICCI
Acquis récents dans la connaissance du complexe Oprys fuciflora/Ophrys scolopax (Orchidaceae) en région Rhône-Alpes et dans le sud-est de la France.

Philippe REFEYE (CIRAD et INRIA)

Modélisation de la croissance et de l’architecture des plantes.


 lundi 15 février à 19 heures 45 MYCOLOGIE 33 rue Bossuet, 69006 Lyon, 3e étage

Jean CAVET et Michel MARTIN
Présentation des espèces rares récoltées en 2015.


 mardi 16 février à 19 heures BIOLOGIE GÉNÉRALE` 33 rue Bossuet, 69006 Lyon, 3e étage

ANNULÉ

Marie-José TURQUIN
Que sont devenues les bibliothèques antiques ? Comment sont parvenues jusqu’à nous des bribes d’ouvrage ?


 mardi 23 février 2016 à 19 heures 30 BOTANIQUE ET JARDINS ALPINS 33 rue Bossuet, 69006 Lyon, 3e étage

Joël CARIÉ
Etude sur les Apiaceae selon les photographies de Camille Granger.


 jeudi 10 mars 2016 à 19 heures 15 SCIENCES DE LA TERRE 33 rue Bossuet, 69006 Lyon, 3e étage

Patrick BRUN
Sites de recherches minéralogiques autour du Forez.


 samedi 12 mars à 14 heures 30 BOTANIQUE ET JARDINS ALPINS 33 rue Bossuet, 69006 Lyon, 3e étage

Jean-François CHRISTIANS
Les utriculaires du parc de Miribel-Jonage (Rhône et Ain).

Germaine MORAND (VetAGro-Sup Campus de Lyon)
Animaux et plantes toxiques.

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De la mort violente par consommation d’if à de mauvaises performances économiques chez les animaux d’élevage consommant du colza, les substances que contiennent certaines plantes peuvent se révéler dangereuses pour les animaux. Les accidents toxiques restent cependant extrêmement rares. Néanmoins, les poisons d’origine végétale peuvent aussi être de précieux médicaments.


 lundi 14 mars 2016 à 18 heures 30 GROUPE DE ROANNE 18 rue de Cadore, rez-de-chaussée

Patrice CADET
Les Nématodes.


 mardi 15 Mars 2016 à 19 heures BIOLOGIE GÉNÉRALE, 33 rue Bossuet, 69006 Lyon, 3e étage

Yves TUPINIER
Chauves-souris urbaines à Lyon et Bourg-en-Bresse.
Démonstration d’écoute dans la cour de la mairie.


 Suite à l’Assemblée générale samedi 19 mars 2016 à 11 heures

Christian DUPUY, de l’institut des mondes africains (Paris, UMR 8171 du CNRS)

La domestication du mil (quand, où, comment ?) et ses implications sociétales.


 lundi 21 mars à 19 heures 45 MYCOLOGIE 33 rue Bossuet, 69006 Lyon, 3e étage

Nicolas VAN VOOREN
Discomycètes intéressants étudiés en 2015.


 Mardi 29 mars 2016 à 19 H 30

BOTANIQUE et JARDINS ALPINS
33 rue Bossuet, 69006 Lyon, 3e étage

Joël CARIÉ
Etude sur les Apiaceae selon les photographies de Camille Granger.


 lundi 11 avril 2016 à 18 heures 30 GROUPE DE ROANNE 18 rue de Cadore, rez-de-chaussée

Michel DUPUPET
Les oiseaux du Forez et de la Dombes

Cette conférence sera suivie d’une sortie d’un jour (le 1er mai ) dans la Dombes.


 Mercredi 13 avril 2016 à 19 H 30 BOTANIQUE et JARDINS ALPINS 33 rue Bossuet, 69006 Lyon, 3e étage

Bernadette BERTHET-GRELIER
Compte-rendu de la session botanique dans la région de Martigues en avril 2015

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Les 25 et 26 avril 2015, nous avons herborisé dans la région de la Crau, à la fois dans la partie humide et dans la partie sèche. Nous vous montrerons également la très riche flore de la plaine de Bonnieux, partie est de la chaîne de l’Estaque, à l’ouest de Marseille.


 jeudi 14 avril 2016 à 20 heures

SCIENCES DE LA TERRE
33 rue Bossuet, 69006 Lyon, 3e étage

Pascal TERRIER
Le continent blanc, l’Antarctique.


 lundi 18 avril à 19 heures 45

MYCOLOGIE
33 rue Bossuet, 69006 Lyon, 3e étage

François LOPEZ
Champignons intéressants récoltés en 2015


 Mardi 29 mars 2016 à 19 H 30

BOTANIQUE et JARDINS ALPINS
33 rue Bossuet, 69006 Lyon, 3e étage

Joël CARIÉ
Etude sur les Apiaceae selon les photographies de Camille Granger.


 lundi 11 avril 2016 à 18 heures 30 GROUPE DE ROANNE 18 rue de Cadore, rez-de-chaussée

Michel DUPUPET
Les oiseaux du Forez et de la Dombes

Cette conférence sera suivie d’une sortie d’un jour (le 1er mai ) dans la Dombes.


 Mercredi 13 avril 2016 à 19 H 30 BOTANIQUE et JARDINS ALPINS 33 rue Bossuet, 69006 Lyon, 3e étage

Bernadette BERTHET-GRELIER
Compte-rendu de la session botanique dans la région de Martigues en avril 2015

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Les 25 et 26 avril 2015, nous avons herborisé dans la région de la Crau, à la fois dans la partie humide et dans la partie sèche. Nous vous montrerons également la très riche flore de la plaine de Bonnieux, partie est de la chaîne de l’Estaque, à l’ouest de Marseille.


 jeudi 14 avril 2016 à 20 heures

SCIENCES DE LA TERRE
33 rue Bossuet, 69006 Lyon, 3e étage

Pascal TERRIER
Le continent blanc, l’Antarctique.


 lundi 18 avril à 19 heures 45

MYCOLOGIE
33 rue Bossuet, 69006 Lyon, 3e étage

François LOPEZ
Champignons intéressants récoltés en 2015


 mardi 19 avril, à 19 heures 30 BIOLOGIE GÉNÉRALE, 33 rue Bossuet, 69006 Lyon, 3e étage

Michel DUPUPET
De Chauvet à la Suède. Impact de la dernière glaciation sur la présence des mammifères.


 mardi 19 avril, à 19 heures 30 BIOLOGIE GÉNÉRALE, 33 rue Bossuet, 69006 Lyon, 3e étage

Michel DUPUPET
De Chauvet à la Suède. Impact de la dernière glaciation sur la présence des mammifères.


 Mercredi 11 mai 2016 à 19 H 30 BOTANIQUE et JARDINS ALPINS 33 rue Bossuet, 69006 Lyon, 3e étage

Bernadette BERTHET-GRELIER, Marie-Thérèse MEIN et Hélène SONDAZ
Compte-rendu de la session botanique à Minorque en mai 2015.

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La session printanière traditionnelle de la section Botanique nous a conduits l’an passé à Minorque aux Baléares. Bien que petite, cette île nous a permis de faire de belles découvertes, notamment des endémiques, et ceci sous la direction de Jean-Paul Dagnac. Nous présenterons quelques-unes de nos découvertes.



 Mardi 31 mai 2016 à 19 H 30 BOTANIQUE et JARDINS ALPINS 33 rue Bossuet, 69006 Lyon, 3e étage

Joël CARIÉ,
Le genre Rosa selon les photographies de Camille Granger.



 mercredi 8 juin 2016, à 19 heures 30 BOTANIQUE, JARDINS ALPINS 33 rue Bossuet, 69006 Lyon, 3e étage

Aline RAYNAL-ROQUES et Albert ROGUENANT
Découverte des Broméliacées.

COLLONGE Jean
Compte-rendu d’une session botanique dans le nord de la Pologne.

Forêt de Białowieża Dunes de la baltique
A gauche : Forêt de Białowieża
A droite : Dunes de la Baltique

Une session botanique avec la Société Botanique de France, depuis Białowieża jusqu’aux dunes de la Baltique, en passant par les forêts et les zones humides du nord de la Pologne.

 Jeudi 9 juin 2016 à 19 h 00 SCIENCES DE LA TERRE 33 rue Bossuet, 69006 Lyon, 3e étage

Pascal TERRIER
Antarctique continent blanc



 mardi 21 juin 2016, à 19 heures 30 BIOLOGIE GÉNÉRALE, 33 rue Bossuet, 69006 Lyon, 3e étage

REPORTÉ à l’automne
Lionel DELAUNAY
Les méthodes statistiques appliquées à la reconstruction phylogénétique : le maximum de vraisemblance et l’approche bayésienne.

Cet exposé, qui fait suite à celui du 19 janvier dernier, et dont la présentation est très ludique, s’adresse en particulier à tous ceux qui débutent en phylogénie moléculaire.


 samedi 12 novembre 2016, à 14 heures 30

BOTANIQUE ET JARDINS ALPINS

Marc PHILIPPE
Deux bryologues lyonnais méconnus du débur du XIXe siècle, Pierre Valuy (1796-1829) et Anselme-Benoît de Champagneux (1774-1845).

Georges BARALE
Michel Gandorger (1850-1926), un curé passionné de botanique.

Michel Gandoger (1850-1926), né à Arnas près de Villefranche-sur-Saône d’une famille de riche viticulteur du Beaujolais, fit des études au Séminaire tout en se passionnant pour la botanique. Il fut ordonné prêtre à Alger en 1879 et nommé vicaire à Tizi Ouzou. Pendant cette période il continua à assouvir sa passion pour la botanique en herborisant. Rapidement ses contacts avec les botanistes de l’époque lui permirent d’acheter des herbiers. Ses échanges avec les botanistes, soit directement, soit par l’intermédiaire de sociétés d’échange de plantes, contribuèrent à agrandir sa collection. Revenu à Arnas, il fit des campagnes d’herborisations d’abord en France, puis en Espagne-Portugal (24 voyages), Afrique du Nord et Crète. Il n’hésitait pas à publier ses notes d’herborisations principalement à la Société Botanique de France, mais également des analyses d’herbiers achetés et provenant de toute les parties du monde. Dans un style lyrique propre à l’époque Gandoger nous livre des anecdotes et péripéties liées à ses voyages.
Les Roses ont fait l’objet de treize publications avec la proposition de 16 323 noms nouveaux. Sa « Flora Europea » en 27 volumes représente un gigantesque travail en 27 volumes, soit 9646 pages. Sa conception de la notion d’espèce était particulière avec une pulvérisation de noms nouveaux basés sur des détails de morphologie. Ceci l’amena à créer plus de 120 000 noms nouveaux en botanique qui lui valurent la critique de nombreux botanistes, lui reprochant de proposer des « gandogerons » (ses noms nouveaux) sans de bonnes bases scientifiques. Ses relations avec ses collègues ont été parfois très conflictuelles.
Néanmoins plus de 800 000 spécimens ont été accumulés, constituant une des toutes premières collections d’herbier de la fin du XIXe, début du XX ème.
A sa mort, l’herbier fut donné à l’Université de Lyon. Contenant des parts du monde entier son intérêt scientifique est évident. Le travail de valorisation consiste à inventorier tous les gandogerons proposés par son auteur, de les scanner et de les insérer dans une base de données. L’herbier est aussi utilisé par la recherche et sera présenté son apport dans le cadre de recherche moléculaire.

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 Mardi 15 novembre 2016, à 19 heures 30.

BIOLOGIE GÉNÉRALE,
33 rue Bossuet, 69006 Lyon, 3e étage

Lionel DELAUNAY
Les méthodes statistiques appliquées à la reconstruction phylogénétique : le
maximum de vraisemblance et l’approche bayésienne
.

BOTANIQUE ET JARDINS ALPINS

33 rue Bossuet, 69006 Lyon, 3e étage

Jos KÄFER Université Claude Bernard Lyon 1. UMR CNRS 5558 Laboratoire de Biométrie et Biologie Evolutive
Equipe Sexe et Evolution

Pourquoi la dioécie est-elle si rare parmi les plantes à fleurs ?

La distribution de la dioécie (séparation des sexes) parmi les plantes à fleurs est énigmatique. Etant donné que la fleur parfaite, bisexuelle, est apparue très tôt dans l’évolution des angiospermes, pourquoi certaines espèces ont évolué des fleurs, voire des individus, unisexués ? En plus, en comparaison avec les animaux, dont la grande majorité a des sexes séparés, la dioécie ne concerne que 5-6% des angiospermes. Pourquoi la dioécie semble-t-elle avoir eu moins de succès chez les plantes que chez les animaux ? J’essaierai de résumer brièvement 150 ans de recherche sur la dioécie, en
mettant l’accent sur les questions toujours ouvertes, en particulier pourquoi la dioécie n’est pas plus fréquente. La rareté de la dioécie et la diversité des espèces dioïques rendent ces questions particulièrement difficiles. Des développements récents en phylogénétique permettent d’envisager l’utilisation des connaissances concernant l’histoire naturelle dans le cadre de tests quantitatifs.

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